Ordinaire

En s'moment j'baigne avec un pied dans l'herbe, un oeil au soleil, une narrine dans les odeurs de l'été, les mains pleines de gribouillis et ... et du M'sieur Roux dans les z'oreilles.

Faut dire que c'est pas les palpitations cardiaques ni les émois sensitifs qui manquent avec la renaissance du printemps et l'attente hâtive de l'été. Quand chaque jour on ne peut s'empêcher d'entendre le vrombrissement râgeux des tondeuses printanièrement ressorties, qu'au réveil on ouvre les yeux sur une nature endormie (fleurs fermées, ciel rosé des lueurs de l'aube, et tout le blabla) et que le reste de la journée est inlassablement accordé (enfin on fait comme on peut) sur les chants sifflotants des oiseaux ... et bah là j'pense qu'on peut réaliser que ni les vacances ni l'été ne sont loins, et qu'une grande bouffée d'espoir et de courage s'accroche à ces p'tites parcelles de fraîcheur printanière ...

Quoi mon article pue la rose ?!! Bah tant pis, tant mieux, c'est mieux qu'un truc dégueu !

 

( et t'as raison Lilou, qu'est ce que j'donnerai pas pour apercevoir à nouveau encore quelques flocons qui tombent sur les pauvres p'tits lycéens paumés qu'nous étions là bas ... alala ! :) )