Sunday - et euh ... j'ai mal à la tête aussi ...
Nom d'une spécialité glacée foutrement américaine faite de lait en poudre et d'eau (de quoi s'en réjouir les papilles donc ... bweurk ...), le sunday est aussi l'appellation que nos voisins britanniques ont donné à ce fameux jour. A l'effigie du soleil il n'en reste pas moins le dernier jour de la semaine [ah, mille excuses, on m'affirme dans l'oreillette (merci ma Cok' !) que c'est en fait le premier jour ... un peu tordus ces calendrieurs tout d'même !], et donc celui qui précède innévitablement un retour au boulot ... le dimanche est donc une journée souvent haïe, respirant la tristesse de quitter la douceur du week-end pour remettre un pied dans la réalité de la semaine. Le dimanche donc.
Et bah aujourd'hui le dimanche a été un peu moins fidèle à son habitude. Parce que oui, souvent le dimanche est également un lendemain de soirée, et donc une journée où les neuronnes se reconnectent les uns aux autres, justifiant un état de légumage plus ou moins avancé ... bref, aujourd'hui déjà, j'étais un peu plus pimpante au réveil que d'ordinaire. Aujourd'hui on voyait des p'tits coins de soleil bleus (oui, de soleil), malgré la pluie (et nan j'me suis pas plantée dans les mots, il m'arrive de sortir de belles conneries de temps en temps vous avouerez ... ^^). Aujourd'hui y'a un p'tit bout d'moi qui s'est réveillé. Aujourd'hui j'me suis rendue compte que ma motivation pour bosser ne tenait pas vraiment la route, j'ai compris qu'il fallait enfin voir la réalité en face, et au moins une seconde dans ma vie de lycéenne, me remettre en cause pour tenter d'arriver au terme de mes p'tites études scolaires, avec la satisfaction de n'pas avoir trimmé pour rien.
Bref, aujourd'hui était un dimanche, oui mais pas comme les autres.
Et puis, il y a quelques minutes, j'suis tombée là-dessus, encore une poignée d'espoirs qui fait plaisir à voir.